Dégradations sur le mobilier urbain : Tout savoir

exemple de mobilier urbain en bois

Dans plusieurs villes, il n’est pas rare de constater des actes de vandalisme et de destructions de mobiliers urbains. Ce fléau est un véritable casse-tête pour les autorités locales. Alors, pour mieux lutter contre la dégradation des espaces publics, il est indispensable de prendre des mesures sévères. Seulement, avant de mettre en pratique ces différentes résolutions, la connaissance des causes de ce phénomène est capitale. Voici alors tout ce qu’il faut savoir sur cet acte punissable !

Les causes de dégradations urbaines

Selon l’article 322-1 du Code pénal, la dégradation urbaine fait référence à un ensemble d’actes volontaires qui ont pour but de détériorer le bien d’une autre personne. Ce fléau a de multiples facteurs, mais celui qui cause le plus de dégâts est le vandalisme. Que ce soit les immeubles, les voitures ou encore les magasins, ils subissent des dégâts tout au long de l’année à cause des actes de vandalisme causés par des individus irresponsables. Cependant, il y a d’autres causes de la dégradation de mobiliers urbains. Il s’agit :

  • des constructions incontrôlées
  • de la congestion urbaine
  • des problèmes d’assainissements
  • du manque d’espace vert et de lieux de loisir, etc.

Toutes ces causes ont un impact négatif sur l’espace urbain. C’est pourquoi il y a plusieurs lois qui sont mises sur pied pour lutter contre la dégradation des mobiliers urbains.

Comment lutter contre la dégradation des mobiliers urbains ?

Compte tenu des dégâts enregistrés dans les espaces urbains, les collectivités territoriales ont mis sur pied quelques moyens pour lutter contre cette gangrène sociale.

La télésurveillance

L’un des moyens les plus efficaces pour réduire de manière considérable les actes de vandalisme dans les villes est l’installation des caméras de surveillances connectées 24 heures/24. Ils permettent de dissuader les personnes avec de mauvaises intentions de commettre des forfaits. Grâce aux caméras de surveillance, il est facile d’identifier les vandales lorsqu’ils dégradent un mobilier urbain. Pour éviter une destruction des caméras, optez pour celles qui ont des propriétés antichocs et qui résistent aux intempéries.

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Les éclairages publics

Selon plusieurs études, il a été démontré que les éclairages sur la voie publique participent à la sécurité des biens et des personnes. Elle a aussi un effet dissuasif sur les voyous. À eux seuls, les éclairages publics permettent de réduire environ 50 % des effractions et des actes de vandalismes (vols, destructions de biens, etc.).

Utiliser des revêtements anti-adhérents

Utiliser les revêtements anti-adhérents est aussi un bon moyen pour réduire les effets des dégradations des mobiliers urbains. Ceux-ci empêchent l’adhésion de peintures, de graffitis sur des locaux commerciaux, des immeubles ou encore des monuments.

Utilisation d’application

Grâce à la technologie, les populations peuvent elles aussi être impliquées dans la lutte contre la dégradation d’espaces publics et de vandalismes. Ceci est possible grâce à certaines plateformes. Dans plusieurs pays, les forces de l’ordre ont mis sur pied des applications qui permettent d‘envoyer des photos de tags fraîchement dessinées à la police afin d’agir le plus rapidement possible.

Sanctions lors d’actes de destructions de biens immobiliers urbains

En fonction de la gravité des dommages, plusieurs sanctions sont mises en place pour lutter contre la dégradation des mobiliers urbains. Dans le cas de dommages légers, le responsable du délit se doit de payer une amende de 5e classe et une peine de travail d’intérêt commun. Dans le cas de dommage plus grave comme la destruction de biens immobiliers ou des tags, le fautif encourt une peine pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement avec une amende de 30 000 euros. Cette sanction peut aller jusqu’à 75 000 euros d’amende et cinq ans de prison.

Selon l’article 322-5 du Code pénal, en cas d’incendie volontaire, le suspect encourt une amende de 10 000 euros et une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans.

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Fabrice

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